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Erwan Guéguéniat

Antidote, le remède à vos problèmes de fautes d’orthographe (partie 2)


Suite et fin de ce blogue dédié à l’excellent outil de correction Antidote. Après avoir parcouru les options de base dans un premier blogue, plongeons-nous ici dans une description plus approfondie de l’outil « style » ainsi que de l’utilisation des statistiques. En effet, pour repérer certaines lourdeurs dans le texte, ces paramètres sont totalement indispensables.



1- Le style

Cet outil contient trois sous-options intéressantes de repérages et d’analyses :

- des répétitions

- des tournures de phrases

- du vocabulaire


La détection des répétitions est absolument indispensable pour éviter de perdre vos lecteurs au bout de trois paragraphes. Il s’agit pourtant d’une erreur classique, surtout dans les textes descriptifs, due à l’utilisation d’un champ lexical axé sur un thème précis. Il n’est pas toujours aisé de trouver des synonymes à chaque mot et il convient parfois de reformuler ses phrases complètement pour ne pas se redire. Antidote dispose d’un dictionnaire de synonymes intégré, mais, pour ma part, je préfère me référer à http://www.synonymo.fr/ qui est plus exhaustif.


Ensuite, la fonction « tournure de phrase » repère plusieurs maladresses potentielles, comme :

-les phrases non verbales

-les phrases longues

-les phrases impersonnelles, etc.

J’utilise le terme « potentiel » puisque tout dépend de votre style d’écriture et de l’effet recherché. Ce qu’Antidote considère comme une erreur peut tout à fait être un choix esthétique. Ceci dit, portez une attention particulière à ces éléments qui peuvent vous révéler une maladresse parfois lourde de conséquences.


Enfin, le programme propose également un repérage du vocabulaire et principalement des verbes ternes (être, avoir et faire) ainsi que du registre familier de la langue.

Si éliminer tous les verbes ternes paraît difficile, voire impossible, il convient d’en réduire le nombre au maximum pour alléger le texte.


Je profite maintenant de ce passage pour mettre l’accent sur le registre familier de langage. En effet, de nombreux auteurs de contenus, notamment Web et publicitaires, basculent allègrement entre langage soutenu, standard et familier. Il faut prendre conscience que cette alternance crée une rupture importante dans le processus de lecture. Le message se détériore grandement puisque son récepteur perd ses repères et éprouve des difficultés à décrypter l’effet recherché. Effectivement, un grand nombre de textes sont écrits dans un registre standard et parsemés de mots familiers (pour faire « cool ») puis de quelques termes plus soutenus (pour faire montre d’un peu de vocabulaire). L’effet généré par ce genre de production est assez déplorable puisque, en général, le registre familier apparaît sans prévenir et surprend désagréablement le lecteur. De même, les quelques locutions plus recherchées qui ponctuent ces textes paraissent « plaqués », c’est-à-dire peu naturels.


Un texte doit contenir une certaine uniformité de ton pour être bien reçu. Aussi il convient plutôt de choisir un niveau de langue qui sied au message et de s’y tenir. Si l’on insère un mot familier, le lecteur doit comprendre qu’il appuie une idée (en l’entourant de guillemets par exemple), et non qu’il résulte d’un manque de vocabulaire du rédacteur. Dans le doute, il vaut mieux suivre la ligne du registre standard.


2- Les statistiques


 






- La taille des phrases


Il faut savoir tout d’abord que l’on évalue à 17 ou 18 mots la longueur idéale d’une phrase. Il s’agit bien entendu d’une norme et il convient de varier la longueur pour briser la monotonie d’un texte. L’alternance de phrases longues et courtes est ainsi conseillée. Cependant, gardez en mémoire cette cible puisque si Antidote vous indique une moyenne de 22 ou 23 mots, il y a de fortes chances que votre texte soit un peu rébarbatif pour votre auditoire.

Beaucoup (et moi le premier) ont le « tic » de la formulation proustienne qui n’en finit plus. Ce calculateur d'Antidote permet de le visualiser et (avec un peu d’effort) de le corriger dans le temps. Évitez donc la succession d’adjectifs répétitifs. Essayez de couper votre phrase en deux. Mettez plus de (.), rajoutez des verbes et supprimez les virgules inutiles.


- Les temps de verbe


Vous pouvez observer grâce à ce repérage les différents temps de conjugaison que vous utilisez. Sachez simplement qu’il est préférable de se limiter à deux, voire trois temps dans un texte pour rester cohérent. S’il y en a trop, il sera peut-être bon de reformuler un peu votre copie.


- La performance


À la fin de votre travail de réécriture, vous pouvez consulter votre note globale. Il s’agit surtout d’un ordre d’idées puisque cette note est donnée en fonction des paramètres d’Antidote et il en existe bien d’autres pour juger de la qualité d’un écrit. Gardez en tête qu’un bon texte est celui qui atteint sa cible.


Enfin, d’autres statistiques sont aussi prises en compte par ce programme, mais pour ma part je les trouve moins pertinentes et je ne m’étendrais pas plus sur leur utilité.

Ce deuxième blogue achève donc le tour d’horizon de l’outil Antidote que je considère comme essentiel pour quiconque écrit régulièrement. En résumé, il vous permettra de réduire considérablement les petites fautes d’oubli que nous commettons tous et de vous aider (si vous le désirez) à remanier votre production pour la rendre plus digeste.


Notez cependant qu’un texte destiné à un large public mérite une très grande attention au risque de nuire à votre image. Il est souvent judicieux de confier ce type d’écrit à des professionnels de la langue qui sauront agencer vos idées avec élégance. Je vous invite, au besoin, à consulter le site erwan.guegueniat.com pour regarder les services que j’offre afin de vous aider dans ce domaine.


Merci pour votre lecture.

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